Parce que je suis tout sauf une héroïne en ce moment (ne publie rien, dépassée par tout…), je compense en vous présentant ma Wonder Woman en papier mâché.
J’étais partie pour faire une troisième danseuse, jusqu’au moment où je l’ai suspendu dans les airs pour la faire sécher : elle était pleine de poésie, et surtout elle volait, c’était indéniable. J’ai donc changé d’idée, Wonder Woman était née !
Niveau costume, je suis restée fidèle à l’originale : maillot, manchettes, bottes, serre-tête… Normalement, on la reconnaît. Mais vous serez probablement surpris(es) par sa couleur. Je n’ai pas souhaité lui peindre la peau, et il s’agit donc du papier mâché brut. De loin, on dirait du marbre, c’est vraiment troublant ! Ceci est tout simplement du au fait que je ne me sentais pas la légitimité de lui attribuer une couleur. Bah c’est vrai, quoi ? Wonder Woman est-elle blanche? Noire? Ou autre ? Je voulais qu’elle puisse être « toutes les femmes », qu’elle soit universelle. Même chose pour ses cheveux, que j’ai peints en doré finalement : pas d’attribut personnel, ou disons le moins possible.
Vous serez peut-être aussi médusé(e)s devant ses formes. Je ne sais pas pourquoi je fais systématiquement de « grosses dames », c’est comme ça, elles se modèlent toutes seules entre mes doigts ! C’est peut-être plus facile de rajouter de la matière que d’en enlever, aussi 🙂
En parlant de matière : komenkejaifé ? Comme d’habitude, j’ai démarré avec une structure en papiers froissés et maintenus par de la colle et des bandelettes de papier imbibées. J’ai utilisé un bout de fil de fer pour maintenir la jambe droite pliée. Quand la forme globale est là, on peut rajouter successivement deux couches de papier mâché. Une fois la sculpture sèche, il ne reste plus qu’à poncer et à peindre. J’ai fabriqué un pochoir en carton pour les étoiles.
C’est donc pour moi une sorte d’ode à la femme, à toutes les femmes, que j’adore voir suspendue à mon lampadaire côté salon !
Matériel : papier journal, papier mâché, colle blanche, peinture acrylique
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